Bonsoir à tous,
Ce soir j'ai abordé mon inconnue du jour à l'arrêt Halvêque.
Je vous présente Marie, 53 ans.
Dans la vie Marie est secrétaire médicale : " J'exerce ce métier depuis 30 ans. J'aime dans ce métier le contact avec les gens, le fort rapport humain qui s'en dégage. C'est un métier passionnant, mal payé mais passionnant ! (rires) A la base je voulais être instit' mais après avoir loupé le concours d'admission, j'avais trouvé ce job et j'y suis resté ! "
Je lui demande de m'apprendre un truc sur son métier : " Il faut avoir le sens de l'écoute, le respect des personnes, il faut aimer ce travail. Pour moi c'est devenu une passion et dans ce job nous sommes confrontés aux bonnes et mauvaises nouvelles des patients. Je travail dans un cabinet de médecine générale et les patients ont les suis depuis très longtemps pour certains. Les médecins ont de moins en moins de temps à consacrer aux patients et moi ça fait parti de mon travail de les écouter, de les conseiller, voir de les aider si je le peux. J'aime que l'on me laisse le temps de faire du social auprès des gens, c'est important ! D'ailleurs, pour moi, un bon médecin c'est un médecin qui sait écouter et qui ne doit pas se laisser bouffer par le fric ! "
Elle aime profiter de sa famille, les balades, les randonnées et le volley : " Je joue depuis plus de 20 ans et je suis aussi la présidente du comité de volley-ball de Loire Atlantique. "
Elle n'aime pas les lentilles et les épinards, le manque de respect, l'intolérance et la violence : " Mais ce que je déteste plus que tout c'est la violence qu'elle soit physique ou morale. On en voit partout de la violence : à la TV, aux informations et même dans mon travail quand des 'victimes' viennent au cabinet. Le terrorisme aussi me fait peur, enfin pas pour moi mais je me dis c'est ça qu'on laisse à nos enfants comme héritage, la violence ? "
" Es-tu heureuse aujourd'hui ?
- Oui, je suis heureuse de vivre ! Il faut savoir profiter des petites choses. "
Le mot de la fin : " Soyons positifs. "
Merci Marie et j'espère que nous nous recroiserons.
A.
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