Bonsoir à tous,
Ce matin je suis allé me balader vers la place Viarme, il est vrai que
cela faisait bien longtemps que je n’avais pas été de ce côté-là de la ligne de
tram. Et en descendant du tramway, j’ai aperçu une jeune femme seule assise sur
le banc du quai. Je me suis approché et l’ai abordée, elle a accepté :
« Ah mais je te connais, je te suis sur Facebook ! Tu étais à Paris
il y a peu je crois ? »
Je vous présente Amélie, 26 ans.
Dans la vie Amélie est
coordinatrice: « Je travaille pour
une association culturelle nantaise et mon poste de coordinatrice, c’est grosso
modo aider à la gestion de l’organisation de la structure. Comme le fait de
coordonner les bénévoles, les différentes actions que l’on souhaite mettre en
place, les projets sur lesquels on travaille, etc… j’adore mon job !
Une vocation ? Oui on peut dire ça, je cherchais du boulot quand j’ai
entendu dire que des femmes montaient ce projet. Je les ai tout simplement
contactées pour proposer mes services. Il faut dire que leur projet me parlait
et comme j’étais en recherche d’emploi j’ai tenté ma chance, et ça a
fonctionné ! » (rires)
Pourquoi cette association te
parlait ?
« J’aime le côté comptoir, rencontre avec les gens, créer du
lien, le conseil que l’on peut apporter aux gens, les expositions que l’on peut
organiser, etc. Il faut savoir que l'on a un vélo ‘triporteur’ pour aller à
la rencontre des gens, que ce soit dans des parcs, des marchés, des lieux de vie
tout simplement ; et on cherche à dialoguer avec eux. Comment ça
s’appelle ? Le kiosque nantais. »
Je lui demande de m’apprendre un
truc sur son métier ?
« Coordinatrice, c’est un peu compliqué à décrire car c’est un peu
un fourre-tout : c’est tellement polyvalent que ce n’est pas vraiment une
fiche de poste claire et définie, surtout quand tu bosses dans une toute petite
structure. Tu dois savoir faire beaucoup de choses : communication,
développement, relations humaines, etc.
Ce qu’il faut pour être une bonne coordinatrice ? De
l’organisation, savoir rester zen, et avoir une certaine force de persuasion
quand tu parles de ton projet, surtout quand tu es face à des clients,
investisseurs et/ou élus. »
Elle aime voyager – son dernier
voyage Lisbonne - , lire des romans policiers,
l’archéologie et la cuisine : « Pour
l’archéologie, j’avais suivi des cours pendant 2 ans mais je voyais peu de
débouchés donc j’ai vite arrêté. Et pour la cuisine j’aime faire des gâteaux
rigolos avec des personnages dessus, c’est débile mais je trouve ça
terriblement fun ! » (rires)
Elle n’aime pas l’intolérance,
les gens fermés d’esprit qui refusent le débat, et les carottes.
Es-tu heureuse aujourd’hui ?
« Oui, même si je suis à la bourre pour aller au taf !
Il fait beau, j’ai du travail, mon prochain weekend est prévu et surtout j’ai
la santé donc je ne suis pas à plaindre ! »
Le mot de la fin ?
« Une vraie surprise de t’avoir rencontré car quand je lis les
interviews il me semble que c’est souvent tôt le matin donc pour moi j’étais
sûre de ne jamais te croiser ! »
Merci Amélie et au plaisir de se
recroiser dans le tramway, ou dans un parc, ou sur un marché, avec ton triporteur !
A.
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